13-05-2020 09:12 - 40 salariés de l’entreprise "Mauritania Logistics" envoyés en chômage technique, contestent |vidéo|

Écrit par Eclairage le . Publié dans Environnement

Adrar Info - Les délégués des travailleurs de l’entreprise « Mauritania Logistics » ont indiqué que l’entreprise avait informé les inspecteurs régionaux du travail de sa décision de renvoyer 40 de ses travailleurs au chômage technique.

Les délégués des travailleurs ont déclaré dans un communiqué que la décision de l’entreprise était «nulle et non avenue en raison de sa violation des textes législatifs et réglementaires applicables, en particulier les articles 36 et 37 du Code du travail».

Les délégués des travailleurs ont estimé que « la justification fournie par la direction de l’entreprise pour justifier la décision n’est pas convaincante, car nous ne sommes pas conscients de l’existence de graves difficultés économiques et de restrictions techniques qui rendent le travail de l’institution économiquement impossible ou extrêmement difficile ».

Les délégués des travailleurs ont souligné que « tous les départements et entreprises publics et privés du pays ont montré un engagement total envers les directives du Comité ministériel de lutte contre Corona, et nous n’avons pas entendu parler d’une direction ou d’une entreprise qui aurait licencié ses travailleurs dans cette circonstance ».

Les travailleurs ont souligné que « cette décision et ses conséquences négatives seront une catastrophe pour la situation des travailleurs et de leurs familles dans ces circonstances exceptionnelles ».

Les délégués des travailleurs ont appelé la direction de l’entreprise à revenir sur sa décision concernant le renvoi de 40 travailleurs au chômage technique.

Source : https://alakhbar.info/?q=node/25261

Traduit par adrar.info

13-05-2020 01:34 - Manifestations à Kayes dans l'ouest malien, trois morts

Écrit par Eclairage le . Publié dans Environnement

VOA Afrique - Trois personnes ont été tuées dont au moins une par la police à Kayes, l'une des principales villes de l'ouest du Mali, en marge de manifestations débutées après qu'un policier ait ouvert le feu sur un jeune lundi soir.

"Nous comptons au moins trois morts", a indiqué à l'AFP une source au sein de la Direction régionale de la police à Kayes. Une grogne populaire s'est emparée de la ville de l'ouest malien lundi soir après qu'un policier a tiré et tué un jeune malien qui s'amusait avec des proches en moto en banlieue de Kayes.

A la suite de cet "incident regrettable", selon le directeur régional de la police de Kayes Seydou Diallo qui a précisé que "le policier n'était pas en mission (...) encore moins en patrouille", un commissariat de la ville de Kayes a été incendié et des barricades ont été érigées sur le pont de la ville.

Les circonstances et l'identité des deux autres personnes tuées n'étaient pas connues mardi après-midi.

"Parmi les victimes reçues à l'hôpital, certaines ont été victimes de balles réelles", a déclaré à l'AFP une source au sein de l'hôpital Alfousseni Ndao, à Kayes.

La situation était toujours "tendue" en ville mardi, a indiqué à l'AFP le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Salif Traoré, qui a ajouté qu'il se rendra sur place.

Une réunion était en cours mardi après-midi à la présidence malienne sur le sujet, selon une source à la présidence.

"Nous voulons qu'il y ait justice parce qu'il y a eu trop d'injustices dans cette ville, trop de bavures de la police", notamment "pendant le couvre-feu", a déclaré Siradjou Tamboura, l'oncle du défunt.

Le Mali, pays d'Afrique de l'ouest meurtri par un conflit depuis 2012 contre des groupes jihadistes, fait face depuis fin avril à une vague de manifestations dans plusieurs villes du sud du pays et dans la capitale Bamako.

Cette grogne populaire fait suite à l'annonce fin avril des résultats définitifs des législatives de mars-avril, qui ont attribué au parti au pouvoir 10 sièges de plus que lors de l'annonce des résultats provisoires.

Egalement en cause, le couvre-feu mis en place par le gouvernement - avant d'être levé samedi - pour faire face à la crise sanitaire du coronavirus, qui a tué 40 personnes sur un millier de cas recensés.

AFP





 

Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité


 

Source : VOA Afrique
Commentaires : 0
Lus : 820

POSTEZ UN COMMENTAIRE

Charte des commentaires

A lire avant de commenter! Quelques dispositions pour rendre les débats passionnants sur Cridem :

Commentez pour enrichir : Le but des commentaires est d'instaurer des échanges enrichissants à partir des articles publiés sur Cridem.

Respectez vos interlocuteurs : Pour assurer des débats de qualité, un maître-mot: le respect des participants. Donnez à chacun le droit d'être en désaccord avec vous. Appuyez vos réponses sur des faits et des arguments, non sur des invectives.

Contenus illicites : Le contenu des commentaires ne doit pas contrevenir aux lois et réglementations en vigueur. Sont notamment illicites les propos racistes ou antisémites, diffamatoires ou injurieux, divulguant des informations relatives à la vie privée d'une personne, utilisant des oeuvres protégées par les droits d'auteur (textes, photos, vidéos...).

Cridem se réserve le droit de ne pas valider tout commentaire susceptible de contrevenir à la loi, ainsi que tout commentaire hors-sujet, promotionnel ou grossier. Merci pour votre participation à Cridem!

Les commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité.

IDENTIFICATION

Pour poster un commentaire il faut être membre .

Si vous avez déjà un accès membre .
Veuillez vous identifier sur la page d'accueil en haut à droite dans la partie IDENTIFICATION ou bien Cliquez ICI .

12-05-2020 13:00 - Mauritanie : importante pénurie des médicaments pour les maladies chroniques

Écrit par Eclairage le . Publié dans Environnement

aharamédias - Des sources médicales ont révélé à Sahara Medias que d’importantes pénuries de médicaments pour maladies chroniques sont perceptibles au niveau de bon nombre de pharmacies du pays, une information que le reporter de Sahara Medias a pu vérifier dans la majorité des pharmacies.

Des blogueurs ont annoncé sur les réseaux sociaux un manque pressant de plusieurs médicaments notamment ceux utilisés pour les maladies de l’hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Une activiste sur les réseaux sociaux, Arbiya Sidi O. El Moctar a écrit que le ministre de la santé, Dr Nadhirou O. Hamed l’avait contacté il y a quelques jours et promis une solution au problème au cas où les choses redeviendraient normales eu égard à la situation dans le monde qui a influé sur l’approvisionnement du pays en médicaments.

Sahara Medias a pu obtenir de sources médicales la liste des principaux médicaments en rupture dans les pharmacies de Nouakchott.

Ci-dessous cette liste :

Coveram 10/10

Coveram 5/10

Miorel 4mg

Coltramyl 4mg

Amarel 2mg

Amarel 3mg

Oroken 40mg

Oroken 100mg

Oroken 200mg

Orelox 40mg

Tenordate

Tegretol lp 400mg

Cardiensel 2,5mg

Cardiensel 5mg

Cardiensel 10mg

Cardix 6,25mg

Co-losar 50mg medis

Co-losar 100mg medis

Losar 50mg medis

Losar 100mg medis

Capril 50mg cp

Capril 25mg cp

Nootropyl AB

Fumafer pouder

Omix lp 0,4

Utrogstan 200mg

Utrogestan 100mg

Progestoron inj

Advil sp

Adalat 20mg

Adalat 10mg

Loxen inj

Lasilix 500mg

Dilaclan 250mg sp

Maxidrol pmd

13-05-2020 02:00 - Guinée: manifestations meurtrières dans plusieurs villes contre les barrages policiers

Écrit par Eclairage le . Publié dans Environnement

RFI Afrique - Des manifestations dans plusieurs villes du pays ont causé la mort d'au moins sept personnes et occasionné plusieurs blessés mardi selon la police.

Dans la préfecture de Coyah à 50 km de la capitale Conakry de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants ont éclaté après la mise en place d’un nouveau barrage censé renforcer l’isolement de Conakry pour ralentir la propagation du coronavirus.

Tout commence en fin de matinée dans la localité de Friguiadi, préfecture de Coyah. Un nouveau barrage routier vient d’y être installé pour tenter de faire respecter l’isolement de Conakry et freiner la propagation du coronavirus.

Mais pour les habitants s’en est trop. « Depuis le début de l’isolement, les témoignages de racket et de mauvais traitement par des forces de l’ordre se multiplient », explique un membre de la société civile. 

D’autant que ce nouveau barrage est situé sur un tronçon très fréquenté par les travailleurs et les commerçants de la zone.

Craignant qu’il soit synonyme de nouvelles humiliations, les habitants se rebellent, des pierres sont jetées, les postes de police et gendarmerie vandalisés. « Les forces de l’ordre ont été surprises par la violence des attaques », indique le ministre de la Sécurité. Des coups de feu retentissent. Bilan : cinq morts selon la police, qui décide finalement de déplacer le barrage.

Un scénario similaire à Dubreka, l’autre sortie de Conakry, fait un mort tandis que dans la ville minière de Kamsar, c’est le manque d’électricité qui pousse les habitants dans la rue. Le domicile du maire est saccagé, un jeune homme a perdu la vie.

La semaine passée dans la ville de Kouroussa, dans le nord-est du pays, des manifestants sont également sortis pour protester contre les coupures d’électricité. Certains brandissaient des pancartes réclamant du courant « au moins durant la nuit ».

De notre correspondant à Conakry,
Carol Valade





Les articles, commentaires et propos sont la propriété de leur(s) auteur(s) et n'engagent que leur avis, opinion et responsabilité

Madagascar: le panafricanisme sanitaire de Rajoelina trouve des échos favorables

Écrit par Eclairage le . Publié dans Environnement

En affirmant que les hostilités et les doutes émis contre son remède, qu’il présente comme étant curatif, sont dus au fait qu’il ait été élaboré en Afrique, Andry Rajoelina a réussi un coup double : être porté aux nues par les internautes du continent africain, et éluder la question des preuves cliniques de l’efficacité de sa décoction. Aux questions posées, des réponses empreintes d’une forte fibre nationaliste et africaniste qui ont fait mouche, aux dépens d’arguments scientifiques.

PUBLICITÉ
 

De notre correspondante à Antananarivo

« Le nouveau Sankara », « courageux et déterminé », « gardant la tête haute », « pourfendeur de l’Occident » : les adjectifs et métaphores dithyrambiques pour qualifier le président malgache ont inondé, hier, les réseaux sociaux, après son interview donnée sur notre radio.

► Lire aussi : Covid-Organics: «Le problème, c'est que ça vient d'Afrique», dit Andry Rajoelina sur RFI

« Lui, au moins, il a eu le courage de dire que comme il n’y a pas d’autres solutions meilleures provenant d’autres pays, il y a le médicament trouvé à Madagascar, dont on va s’en tenir à cette solution-là. »

 

Pour cet acteur de la société civile malgache comme pour de très nombreux internautes du pays, le président Rajoelina sort grand vainqueur de son intervention. Il a su notamment, disent-ils, défier publiquement l’OMS et pu prouver aux yeux du monde sa volonté de faire fi des mises en garde de cette organisation internationale.

Pour le politologue Toavina Ralambomahay, également élu municipal de l’opposition à la mairie d’Antananarivo, le chef de l’État a joué à l'envi sur une corde sensible : « Il utilise une frustration partagée par la population africaine, dont malgache. Le fait d’avoir été méprisés, sous-estimés pendant pratiquement toute l’histoire de l’humanité, d’avoir été colonisés, c’est comme une revanche. Toutefois, utiliser la fierté nationale et continentale pour donner de la crédibilité au remède tambavy-organics, c’est un argument, mais il vaut mieux hisser le débat sur le terrain scientifique. »

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Pour d'autres, les vrais enjeux sont ailleurs

Des arguments écartés jusqu’à présent au profit de constats ou observations énoncés et répétés par le président et son entourage, jusqu’ici invérifiables. Pour Faraniaiana Ramarosaona, activiste de la société civile, le débat est ailleurs. 

« On est en train de gaspiller de l’énergie pour cette tisane, alors que des gens dans notre pays sont en train de mourir de faim. Et on ne voit toujours pas arriver le plan de relance socio-économique alors que c’est le plus important. »

Les plus sceptiques, dont certains taxent le chef de l'État malgache de « panafricaniste opportuniste », « complotiste » voire de « dangereux imposteur », eux, attendent avec impatience les résultats des essais cliniques réalisés par l’Union africaine, le Sénégal ou encore l’Afrique du Sud. 

Pour rappel, à ce jour, la Grande Île compte officiellement 183 cas d'infections au Covid-19 dont 105 guérisons et aucun mort.

Logo