Le Ministre de l’Environnement se rend à Addis-Abeba pour participer aux travaux du 3ème Forum régional Africain sur le Développement Durable

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Nouakchott,  15/05/2017  -  Le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M. Amedi Camara a quitté Nouakchott, lundi matin à destination d’Addis-Abeba en Ethiopie. Dans la capitale éthiopienne, le Ministre prendra part aux travaux de la 3ème session du Forum régional Africain sur le Développement Durable qui se tiendra du 17 au 19 mai courant.

Le Forum régional Africain sur le Développement Durable qui est organisé conjointement par la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique et la Banque Africaine de Développement s’attèlera sur plusieurs questions dont le suivi des six objectifs du Développement Durable (ODD) ayant un focus sur la pauvreté dans le continent.

Les travaux d’Addis-Abeba prépareront également le forum politique de haut niveau, dans sa session de 2017 qui aura lieu à New York du 17 au 19 juillet 2017, sous les auspices du Conseil économique et social sur le thème «Éliminer la pauvreté et promouvoir la prospérité dans un monde en mutation».

Le Ministre est accompagné lors de ce voyage par M. Mohamed Yahya Ould Lafdal, Chargé de Mission au Département.

Mauritanie - Chine: signatures de deux conventions dans le domaine de l'environnement et du développement durable

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Nouakchott,  17/04/2017  -  La Mauritanie et la Chine ont signé, lundi à Nouakchott, un mémorandum d’entente relatif au partenariat et au renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement et du développement durable.

Le premier accord a été signé pour la partie mauritanienne par le ministre de l’Environnement et du Développement Durable, M. Amédi Camara, et du côté de la République Populaire de Chine, par le directeur du Centre de Recherche conjoint sino-africain des Recherches Scientifiques, M. King Ving.

Le second document, relatif à l’ouverture inédite en Afrique du Nord et de l’Ouest, d’un bureau sous régional de l’Académie des Sciences de Chine en Mauritanie, a été paraphé par le secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, M. Madi Ould Taleb, et le responsable chinois précité.

« La signature, au terme de cette visite, de deux documents portant sur un mémorandum d’entente et d’un engagement de principe, relatifs à de nouveaux domaines de coopération, notamment à l’ouverture d’un bureau sous régional du centre de recherche conjoint sino-africain (SAJOREC), à Nouakchott, représente à mes yeux un aboutissement très satisfaisant et une opportunité à saisir et à capitaliser par nos deux pays amis », a dit le ministre a cette occasion.

« Depuis 1960, l’histoire retient qu’en dehors des pays arabes, la Chine a été le premier pays au monde à reconnaitre l’indépendance de notre pays », a-t-il ajouté.

Le vice-président de l’Académie des Sciences de Chine, M. Nje Wang, a remercié dans son intervention, l’hospitalité généreuse et l’accueil chaleureux réservés à la délégation chinoise au cours de son séjour en Mauritanie, assurant du soutien de son institution à la Mauritanie, pour préserver son écosystème et son environnement contre les changements climatiques.

La cérémonie s’est déroulée en présence de hautes personnalités mauritaniennes et chinoises.

Les participants à la journée africaine de l'environnement plaident pour la coordination des efforts

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Le Calame - Les participants aux manifestations de la journée africaine de l'environnement et de Wangari Maathai - édition 2017, ont mis en exergue, vendredi à Nouakchott, l'importance de coordonner les efforts déployés pour réduire les dysfonctionnements environnementaux et leurs impacts.

Le ministre de l'environnement et du développement durable M. Amédi Camara a présenté dans son intervention le bilan réalisé, marqué par des pas importants franchis dans le domaine de la préservation de l'environnement, de la biodiversité et de la limitation des effets négatifs des changements climatiques.

Il a passé en revue par la suite, les traités et les accords signés et ratifiés par la Mauritanie de 1992 à 2012 à Rio, de 2002 à Johannesburg et Copenhague en 2009, à Durban en 2011, à New York en 2015 et 2016 et à Marrakech en 2016, en plus de plusieurs stratégies, politiques nationales et plans d'action élaborés dans le domaine de la préservation de la biodiversité et de l'environnement, dont la création réserves naturelles protégées, dans lesquelles vivent de nombreuses espèces vivantes.

La présidente de la communauté urbaine de Nouakchott, Mme Maty Mint Hamady a souligné, dans son mot, les grands défis environnementaux posés au continent africain, "nécessitant une action conjointe entre les divers acteurs gouvernementaux et locaux, de la société civile et du secteur privé", a-t-elle ajouté.

"Le travail visé doit s'effectuer suivant une stratégie visionnaire, efficace, participative et ambitieuse pour un avenir durable, permettant de relever les défis et de s'adapter aux changements climatiques tout en garantissant l'accès des groupes sociaux vulnérables au bien-être", a-t-elle poursuivi.

La Commissaire de l'Union africaine chargée de l'économie rurale et agricole, Mme Rodha Peace, a exprimé dans son discours, ses vifs remerciements au gouvernement et au peuple mauritaniens ainsi qu'à l'esprit de leadership du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, qui a répondu favorablement à la demande de l'Union africaine d'abriter cette présente édition, a-t-elle dit.

La tenue de cet événement s'harmonise avec les principes de l'organisation dans ce domaine et dans le cadre des efforts déployés par les femmes mauritaniennes afin de préserver l'environnement et la biodiversité, a-t-elle ajouté.

L'organisation organise cette édition en hommage à Mme Wangari Maathai, pour ses efforts consentis dans le domaine de la préservation de l'environnement, a-t-elle ajouté, rappelant que l'événement est célébré chaque année dans l'un des Etats membres de l'Union africaine, en exécution de la vision mondiale sur le climat.

Les pays africains ont travaillé, à travers leurs contributions nationales à la préservation de l'environnement, a-t-elle dit, soulignant à ce propos, la portée du slogan de la Journée africaine de l'environnement africain, pour une vie digne des actuelles générations.

M. Adam Janssen, le chargé d'affaires assurant l'intérim à la délégation de l'Union européenne à Nouakchott, a souligné l'importance accordée par l'Union aux politiques nationales et internationales de la dimension environnementale, du développement durable, de la biodiversité et de la lutte contre les changements climatiques.

La Mauritanie peut compter sur l'appui de l'Union Européenne dans ce domaine, à travers le financement et le soutien des diverses initiatives telles que l'appui institutionnel, le renforcement des capacités des services publics et la promotion des énergies renouvelables ainsi que l'optimisation de la gestion de l'eau à la désertification et au surpâturage, les plantations d'arbres et restauration de milieux dégradés, le soutiens aux parcs naturels du banc d'Arguin et du Diawling et la protection des aires de reproduction du poisson. M. Cham Samba Harouna, le président du bureau de liaison du PNUE auprès de l'UA et de la CEA, a exprimé sa joie de participer à la célébration de cet événement, qui dira-t-il, reflète l'engagement de l'Union africaine de faire du 3 mars, une journée de mobilisation des africains aux niveaux national et régional sur les défis environnementaux du continent.

Cette journée est l'occasion de faire l'éloge des efforts consentis par des millions de femmes à travers le continent africain, a-t-il ajouté, affirmant que le slogan de Journée pousse à la réflexion sur la protection de l'environnement au profit des actuelles générations ainsi que pour permettre aux générations montantes de satisfaire les besoins similaires.

Arrondissement de Male : Où sont passés les financements de 16 projets à hauteur d’un 1,6 milliards d’UM ?

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Beaucoup d’opérateurs politiques et d’acteurs de la société civile de l’Arrondissement de Male (Wilaya du Brakna) s’interrogent sur la gestion de 16 projets d’appui à la sécurité alimentaire dans le cadre de l’Alliance Mondiale contre les changements climatiques financés par le Programme des Nations-Unies pour le développement et l’Union Européenne à hauteur d’un milliard 600 millions d’UM. Le coût de ces projets destinés aux communes de Male et Djelwar a été révélé jeudi par le Conseiller du Ministre de l’Environnement et du Développement durable, M. Mohamed O/ Tfeïl lors de l’ouverture à l’Auberge « Espoir » d’Aleg d’un atelier de formation et de lancement. Ces projets devraient profiter à 40 localités dans les deux communes citées. Mais selon de nombreux observateurs, ces projets ont été détournés à d’autres fins. Leur mise en œuvre a été confiée à des ONG choisies sur des bases personnelles clientélistes sans que les bailleurs ne soient consultés. Les populations cibles estiment que ces projets sont co-gérés dans les coulisses par un trio formé par le Conseiller du MEDD M. Mohamed O/ Tfeïl, le Directeur des micro-crédits du MEDD, M. Bâ Amadou et le chargé de communication, M. Haïdara en collaboration étroite avec les maires de Male et de Djelwar, respectivement MM.Abderrahmane O/ El Rekkad et Mohamed O/ Ebhem. Cet avis est partagé par l’ex-député Ismaïl O/ Amar et l’ex-maire de DjelwarCheibany O/ Beyyatt qui affirme n’avoir jusque-là observé aucune action concrète en direction des communautés censées en profiter. D’où l’opportunité de se poser la question : Où sont passés les financements de ces projets qui étaient destinés à améliorer les sort des populations vulnérables de ces communes rurales ?

Abdel Aziz O/ Goulam

Agence El Becham.info

Selon le CILSS, 13 millions de personnes risque d'être en situation de crise alimentaire dès le mois de juin au Sahel

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L’eau est aujourd’hui un enjeu de premier ordre pour la planète. Depuis longtemps déjà, le désert gagne du terrain sur les zones de peuplement, comme ici dans le Sahel mauritanien. ferloo.com

Dans tous les pays du Sahel, certaines zones sont actuellement frappées par la sécheresse. Un phénomène persistant et inquiétant, car les conséquences sont multiples sur l’agriculture, l’élevage, la situation alimentaire. Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss) a fait le point ce hier matin lors d’une conférence de presse à Ouagadougou au Burkina Faso. Le comité prévient : si rien n’est fait, près de 13 millions de personnes seront en situation de crise dès le mois de juin, a relayé ferloo.com, citant rfi.fr. La situation nutritionnelle demeure préoccupante, voire critique dans les bas-fonds du lac Tchad, le nord du Mali, le Niger, et dans plusieurs régions du nord du Nigeria, selon le dispositif régional de prévention des crises. Cela est dû à la détérioration des conditions de sécurité alimentaire et la persistance de l’insécurité civile, notamment dans des zones abritant des réfugiés et des déplacés. Actuellement, plus de neuf millions de personnes sont en situation difficile. Et si les interventions en cours ne sont pas renforcées et celles envisagées ne sont pas mises en œuvre, ce chiffre pourrait atteindre treize millions de personnes et concernerait le Burkina Faso, le nord du Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le nord du Nigeria. Parmi ces populations vulnérables, il faut compter plus de quatre millions de personnes déplacées et réfugiées en raison de l’insécurité civile, du banditisme et des conflits intercommunautaires qui sévissent dans la région.

Le dispositif régional de prévention et de gestion des crises recommande la mise en œuvre rapide et le renforcement des mesures d’assistance alimentaire et humanitaire pour sauver des vies humaines au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad.

Moctar FICOU / VivAfrik

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