L'Authentique - A Touil, dans la Wilaya du Hodh Gharbi, un gendarme accusé de viol sur une fille mineur, a été placé en détention puis mis sous liberté provisoire par un juge de la Cour Suprême après le refus du parquet d’Aïoun et de la Chambre d’Appel de Kiffa, ce qui lui permettra de quitter tranquillement le territoire, échappant ainsi à la justice.
A Nouakchott, un étranger accusé de viol sur une fillette, a bénéficié lui aussi de complicité, profitant de sa liberté provisoire, pour se soustraire à la justice. Deux exemples entres de nombreux autres de laxisme observé dans le traitement des cas de viols en Mauritanie, et dont les principaux auteurs sont les autorités judiciaires.
Et entre ces crimes odieux, se sont glissés en l’espace de quelques mois, deux cas de viols suivis de meurtre. Le premier a eu lieu au mois de mars 2020 sur une fille originaire de Kaédi et dont le corps à moitié décomposé sera découvert à Tiguint, 100 Km environ de Nouakchott, entre les dunes et l’Océan. L’auteur de ce crime odieux a été jugé au tribunal de Rosso et condamné à mort.